
Je m’en rappellerai toujours ! On m’avait offert un cours de qoya. Je suis instit et je venais de terminer ma première semaine dans une nouvelle école, dans laquelle tout était compliqué. J’étais sur les rotules, éprouvée physiquement et surtout moralement, en proie à des doutes genre « je ne sais plus enseigner, je n’ arriverai pas à aider ces enfants ! … » Le ravage, quoi !
J’allai donc à ce cours « en rampant », il fallait bien que j’ honore ce cadeau !
Et là, incroyable, je me suis laissée porter par la voix de Claire Garin qui nous incitait à bouger notre corps comme on le sentait, comme on en avait envie… J’ai dansé, dansé, dansé… en écoutant mes ressentis…
Je ne pensais plus, j’étais juste avec moi-même, une sensation incroyable.
Je suis ressortie de ce cours bien ancrée, confiante et surtout j’avais renoué avec celle que je suis vraiment : j’aime les enfants, j’aime enseigner et je fais des miracles dans ce travail…
Après ce premier cours, il y en a eu plein d’autres. Et le qoya est devenu une façon de vivre: calmer mon mental, ouvrir mon cœur, ressentir ce qui se passe au plus profond de moi et utiliser mes ressentis comme fil rouge pour choisir là où je veux aller dans ma vie. A l’époque, j’animais des cercles de femmes. J’ai commencé à introduire des moments de danse dans ces soirées, je trouvais que la danse était un outil efficace pour se reconnecter à soi rapidement et aidait à créer du lien au sein du groupe. Peu à peu, les cercles se sont transformés en cours de qoya, alors je décidai de me former avec Claire Garin pour l’enseigner à mon tour.
